Quand les masques tombent !
Les mots se bousculent dans le cœur et ma plume, quelque peu rouillée, peine à canaliser l’émotion
pour retranscrire avec justesse ce que les tripes tentent de crier après le phénoménal vendredi
« 105+ 1 » au grand dam de ceux qui ont enterré le Hirak sans savoir que les graines d’émancipation
plantées par les artisans de la liberté poussent lentement mais sûrement contre vents et marrées.
Je ne sais pas vous, mais moi j’ai douté, le temps d’un instant, que la déferlante populaire qui a
inondé nos cœurs et le territoire nationale le 22 Février dernier ne fut qu’une occasion de célébrer le
passé. Et bien mea culpa !
Plus que jamais tournés vers l’avenir, ni les arrestations arbitraires, ni la torture, ni les diffamations
infâmes, ni les tentatives de récupération n’ont ébranlé un iota de la détermination des marcheurs et
le verbe « vendredire » est plus que jamais d’actualité.
Après quelques mois de césure pour des raisons sanitaires, qui ont semblé durer une éternité,
l’artère démocratique se remet à battre faisant un pied de nez aux défaitistes comme pour leur dire
rangez vos spéculations et votre pessimisme, la rue a tranché !
Le cent-sixième coup du Hirak a retenti annonçant la fin de la récréation à la gérontocratie qui tente
tant bien que mal de louvoyer pour se racheter un semblant de virginité mais il y’a bien longtemps
que le pantomime des traitres, qui nous a pondu pour l’occasion un terroriste loufoque, ne distrait
plus personne. Heureusement que le ridicule ne tue pas me diriez-vous ? Et bien je vous répondrai
que cela est bien dommage !
Les masques tombent malgré un virus tenace, et la nouvelle variante du Hirak annonce un antidote
plus efficient tout droit sorti des laboratoires populaires pour une Algérie meilleure et une
démocratie majeure.
Djazaier horra demoqratia hier, aujourd’hui et demain !